Quelles sont les causes de L'Alzheimer ?

Encore aujourd’hui, les scientifiques ne sont pas capables de déterminer exactement ce qui cause la maladie d’Alzheimer. Elle est, supposément, le résultat d’une production anormale de protéine à l’intérieur et autour du cerveau. L’une des protéines responsables des lésions est l'amyloïde qui forme des plaques du même nom autour des cellules du cerveau. L’autre est la protéine Tau, dont on vous parle dans notre dossier sur Comment traiter l’Alzheimer, qui forme des écheveaux dans la cellule et donc une dégénérescence neurofibrillaire.

Quelles sont les causes de L'Alzheimer ?

Tous savoir sur les causes d'Alzheimer

Même si les recherches ne permettent pas encore de connaître la cause de ces phénomènes dans le cerveau, nous avons su déterminer qu'il se produisait des années avant l'apparition des premiers symptômes.

L'affection des neurones cause une mort lente des neurotransmetteurs, qui permettent l'envoi de messages entre les neurones. On détecte d'ailleurs de faibles niveaux d'acétylcholine dans le cerveau des patients.

Bon à savoir : l'acétylcholine est le nom d'un des types de neurotransmetteurs, notamment important dans le fonctionnement du système nerveux central et périphérique. Ces neurotransmetteurs sont responsables de la mémoire, de l'apprentissage, des fonctions musculaires et végétatives.

Avec le temps et la progression de la maladie, diverses parties du cerveau baissent en activité et efficacité. Cependant, nous notons que perte de mémoire n'est pas nécessairement le premier symptôme, le langage et la vision sont souvent les premières victimes de la pathologie. En savoir plus sur les symptômes de la maladie d'Alzheimer. Malgré des connaissances incomplètes sur l'origine des causes de l'alzheimer, nous allons revenir sur chacun des phénomènes causant les symptômes liés à l'Alzheimer.

 

 

1. Les lésions cérébrales : facteurs de la maladie d'Alzheimer

Les lésions que l'on retrouve dans le cerveau sont majoritairement liées à des amas des protéines précédemment évoquées. Ces amas sont censés être normaux lorsque l'on vieillit, mais on constate des amas en plus grande quantité chez les malades d'Alzheimer.

 

Les plaques amyloïdes

Les plaques amyloïdes, parfois appelées plaques séniles, sont constituées d'agrégats de peptide bêta-amyloïde, situés entre les neurones. Des facteurs de risques causeraient ces agrégats à s'amasser en plus grande quantité, comme l'âge, les gènes, l'environnement, l'hygiène de vie... Leur amas forment des plaques qui vont créer des inflammations qui activeraient les protéines Tau anormalement. C'est la théorie qui serait la plus plausible actuellement. 

 

Les dégénérescences neurofibrillaires (DNF)

Supposément activées par l’apparition des plaques amyloïdes et les réactions créés par ces dernières, la protéine Tau s’accumulerait elle aussi dans le cerveau. Leur présence en masse viendrait altérer les neurotransmetteurs, entraînant la dégénérescence et la mort des neurones. Les plaques amyloïdes apparaîtraient quinze ans avant les premiers symptômes, pendant que la protéine Tau apparaîtrait dix ans avant !

Une étude américaine de 2016 révèle cependant que l’accumulation de la protéine Tau anormale dans le cerveau est inéluctablement associée à l’apparition des premiers symptômes. Ce serait donc la protéine la plus mise en cause. Elle contaminerait d’ailleurs les protéines Tau saines et reprendrait la dégénérescence ainsi. 

 

 

2. Les facteurs alimentaires et environnementaux de l'Alzheimer

La maladie d’Alzheimer pourrait en effet être causée par l’hygiène de vie et certaines habitudes alimentaires. Des études ont mis en lumière le potentiel rôle de l’alimentation notamment sur l’arrivée de la pathologie. En effet, il est possible que certaines manière de s’alimenter affecte directement nos mécanismes biologiques, comme le stress oxydatif, une inflammation, qui peuvent être à la base de la maladie d’Alzheimer. Mais il est aussi possible que le lien entre Alzheimer et l’alimentation soit indirect. Par exemple, une alimentation qui augmente les risques de diabètes et de problèmes cardiaques, ou autres conditions de santé qui seraient à la base d’Alzheimer. Également, comme vous pouvez le savoir, le cerveau a besoin d’apport spéciaux, divers et en grande quantité. Il a besoin de “bon gras”, de vitamines, de protéines, de minéraux… En faible dose, si on ajoute à cela de mauvais aliments, il est très probable que les toxines qui s’accumulent causent l’Alzheimer.

 

Le sucre et les graisses favorisent l'Alzheimer

Si l’on peut pointer du doigt des types d’aliments, ce sont bien les aliments raffinés, les aliments transformés, les glucides complexes et le sucre. En consommer trop pourrait en effet avoir des effets néfastes de part la production de toxines en plus grosse quantité.

Parmis les aliments pouvant favoriser la perte de mémoire, nous pouvons retrouver le pain blanc, les pâtes, la viande et le fromage transformé. Cependant, vous le voyez bien, ils constituent la majeure partie de notre alimentation.

Bien qu’il soit difficile d’arrêter d’en manger, ce sont des aliments à éviter, limitez-en la consommation. Notamment la viande transformée (bacon, jambon, etc) qui contiennent des nitrites, un additif qui pousse le foie à produire de la graisse particulièrement toxique pour le cerveau.

À noter : le fromage transformé contient lui aussi des nitrites, tout comme la bière..

Les pâtes, le sucre blanc, les gâteaux, le riz blanc et le pain blanc, quant à eux, créent un pic d’insuline qui envoie lui aussi des toxines au cerveau.Le diacétyle, lui, est présent dans les pop-corn micro-ondables par exemple, dans la bière, dans les beurres et margarine industrielles. Il favoriserait, selon une étude du Minnesota, la formation des plaques amyloïdes à l’origine des symptômes Alzheimer. 

 

Une carence en vitamine B9 et B12

Une carence en vitamine a déjà, sans parler d’Alzheimer, des effets remarquablement mauvais sur la santé. Et ce encore plus chez la personne âgée. Les carences en B12 et B9 se caractérisent par une fatigue inhabituelle, des symptômes de dépression, une perte de mémoire, des picotements, des difficultés à marcher. Pour éviter ces carences, n’hésitez pas à faire des bilans sanguins réguliers.

À savoir que la prise de compléments en vitamines B9 et B12 ralentirait le déclin cognitif et ainsi l'évolution de la maladie. 

Vous pouvez trouver les vitamines B dans les aliments suivants : 

  • Volaille
  • Abats
  • Poissons
  • Céréales, graines de sésame
  • Pois chiches
  • Légumes (frais)
  • Soja

 

 

3. Les facteurs génétiques de L'Alzheimer

Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à cause d’un facteur génétique représentent moins de 1% des patients. Mais la rareté de cette situation ne la rend pas moins réelle. Selon France Alzheimer, la mutation de certains gènes de prédisposition peuvent être à l’origine de la maladie et sont détectables par des tests génétiques.

 

La mutation des gènes

Les patients atteints d’une forme héréditaire d’Alzheimer ont dans la quasi totalité des cas une mutation de l’un de ces trois gènes : mutation du chromosome 21 (25% des cas), du chromosome 14 (70%), du chromosome 1 (2,5%). Les formes de la maladie d’Alzheimer causée par une mutation de l’un de ces chromosomes se développent bien plus tôt. Les patients peuvent ainsi présenter des signes de la maladie (accumulation de plaques) dès 35-40 ans.

 

Le gène ApoE en cause de l'Alzheimer

L’Apoe, Apolipoprotéine E, est un groupe de protéines qui sont à l’origine des lipoprotéines. Ces dernières participent au transport des lipides vers les cellules cérébrales. Elles aident aussi au transport des graisses et du cholestérol, qui sont essentiels pour le corps.

Il existe 3 types d’ApoE, et c’est l’APOE 4 qui va nous intéresser. Seul 14% de la population possèdent cette allèle de la protéine APOE. Sa présence favoriserait l’accumulation de plaques bêta-Amyloïde dans le cerveau.

 

Les 3 formes non-héréditaires et sporadiques de l'Alzheimer

C’est la forme la plus fréquente, elle concerne 99% des cas de la maladie d’Alzheimer. Les patients atteints de cette forme possèdent une susceptibilité génétique, cumulée avec des facteurs de risques courants (stress, carences, mauvaise hygiène de vie…) ou encore, avec l’hypertension, l’hypercholestérolémie, les accidents vasculaires cérébraux et le diabète.

  

  

Les facteurs mentaux

Pendant très longtemps, les chercheurs étaient persuadés que la maladie d’Alzheimer était essentiellement causée par l’âge, les antécédents familiaux, la génétique, les problèmes de santé (liés au cœur, ou le diabète). Il est de plus en plus clair que les facteurs psychologiques ont un réel poids dans les risques de contracter la maladie.

 

Stress comme cause plus que probable

Le stress sur le long terme mène à l’épuisement vital. L’effet néfaste du stress sur l’état psychologique est tel qu’il nous mène parfois à un état de détresse complet. Les personnes les plus atteintes de stress seraient, selon le Journal of Alzheimer’s Disease, 25% plus probablement sujet à développer l’Alzheimer.

 

La dépression serait l'une des causes

La dépression chez le sénior peut parfois annoncer l’arrivée de symptômes de la maladie d’Alzheimer. Cependant, gardez en tête que cela peut aussi être une simple dépression, que l’on peut traiter. En fonction de l’âge cependant, la dépression peut entraîner l’arrivée des premiers symptômes. Également, si un patient présente déjà les signes avant-coureurs de la maladie d’Alzheimer et est sujet à une dépression, le déclin cognitif est plus qu’accéléré. Il est donc plus qu’important de détecter les signes de la dépression afin de la traiter et retarder le déclin cognitif.

 

L'isolement pourrait accélérer l'apparition des premiers symptômes

Plus un accélérateur de symptômes, notamment du déclin cognitif, qu'une cause à part entière, l'isolement est très néfaste pour les personnes âgées.

 

 

Les autres facteurs de risque de la maladie d'Alzheimer

Alzheimer est souvent causé par plusieurs facteurs à la fois, facteurs de risques et facteurs génétiques créant un probabilité plus ou moins grande de développer la pathologie.

 

Age et sexe

  • Le vieillissement n'est pas une véritable cause. Comme évoqué précédemment l'Alzheimer n'est pas un aspect normal du vieillissement. L'âge reste cependant un facteur de risque de développer les symptômes.
  • Les femmes sont disproportionnellement plus touchées par la maladie d'Alzheimer. En effet, sur environ 900 000 patients, 60% sont des femmes. La raison principale de ceci est que les femmes ont une espérance de vie plus longue que les hommes. Le vieillissement étant l'un des premiers facteurs déclencheur de la maladie et si les femmes vivent plus vieilles que les hommes, il est normal que les statistiques soient plus élevées côté femmes.

Mais des études démontrent que des prédispositions biologiques directement liées au sexe féminin pourraient être à l'origine de l'arrivée des symptômes. 

 

Tabagisme et médicaments

  • Il est plus qu'évident selon les chercheurs que le tabagisme augmente les risques d'Alzheimer et de démence. Notamment à cause de ses répercussions sur les risques cardiovasculaires, eux-même augmentant le risque de développer la maladie d'Alzheimer. Les fumeurs n'auront pas tous Alzheimer, mais arrêter de fumer réduirait les risques au même niveau qu'un non fumeur. Une estimation émettrait la théorie que 14% des cas d'Alzheimer sont liés à la cigarette
  • La consommation de certains médicaments, notamment les benzodiazépines, seraient à l'origine d'une augmentation des risques de développer l'Alzheimer. Consommés très facilement en France, les bensodiazépines englobent quasiment tous les anxiolytiques et somnifères. L'accoutumance et "addiction" lié à leur consommation accroissant les risques.

 

Faible niveau d'éducation

Cette théorie est assez controversée. Des études avaient prouvé qu'une réserve cognitive élevée en milieu de vie pouvait réduire les risques d'Alzheimer, puisqu'ainsi, cette "réserve" mettait plus longtemps à se vider. Cette théorie est donc à prendre avec des pincettes, même si exercer son cerveau tout au long de sa vie (jeu de mémoires, de lecture, résolution d'énigmes, calcul mental, apprentissage de langues...)

 

Inactivité physique

En effet, être en forme et s'exercer n'a que du bon ! L'humain par définition, a besoin d'être mobile, de se dépense. Ne faire aucun sport est une grave erreur. L'activité physique aiderait notre cerveau non seulement en aidant la circulation du sang mais en augmentant la production de substances chimiques qui protègent le cerveau. Le sport aurait aussi tendance à contrecarrer les diminutions naturelles liées à l'âge des connexions cérébrales. 

 

Facteur de risque cardiovasculaire

Une mauvaise santé du coeur est un terrain favorable au développement de la maladie d'alzheimer. Vous avez un risque accru de développer la maladie d'Alzheimer si vous :

  • avez fait un ou plusieurs accidents vasculaires cérébraux (AVC)
  • faites du cholestérol
  • êtes diabétique,
  • faites de l'hypertension artérielle
  • êtes en surpoids ou en situation d'obésité.

Bien sûr, ce ne sont que des indicateurs de risque. présenter ces conditions ne veut pas dire que vous serez forcément atteint de la maladie d'Alzheimer.

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