De simples modifications d’habitudes de vie peuvent grandement protéger notre cerveau de certains effets du vieillissement ! En effet, le processus à travers lequel notre corps prend de l’âge est multifactoriel.
Ces changements affectent notamment la taille du cerveau, des vaisseaux et les capacités cognitives. Certaines partie du cerveau commencent à rétrécir dès l’âge de 65 ans. Et vous vous en doutez, ce sont pile poile les zones en charge des facultés cognitives et de la mémoire : l’hippocampe et le lobe frontal.
Le vieillissement cause également la baisse du volume de neurotransmetteurs et d’hormones : augmentant le risque d’AVC, démence, lésions cérébrales et perte de mémoire.
Mais, il existe évidemment des solutions pour limiter ces risques : nutrition, exercice physique ou encore entrainement cérébrale cognitif !
1. Un bon régime alimentaire protège le cerveau
Nous vous en parlons déjà dans l’article 12 aliments pour la santé des personnes âgées mais il est évident que l’alimentation joue un grand rôle dans le vieillissement.
Des études ont été menées pour prouver les effets positifs de l’apport régulier de vitamines B, des acides gras et antioxydants. Mais ce ne sont pas les seuls oligoéléments qui sont bons pour le santé du cerveau.
Les vitamines
Le groupe des vitamines B, notamment B3, B6, B9 et B12, jouent un rôle important dans la préservation des capacités cognitives ! Un supplément de vitamine B pourrait d’ailleurs aider à retarder le déclin cognitif. Les vitamines C et D ont elles aussi leur importance dans le ralentissement de ce déclin. Il est donc conseillé d’en surveiller les carences.
Les acides gras
Les acides gras font eux aussi partie d’un bon régime alimentaire, comme les oméga 3 et oméga 6. L’oméga 3 agit comme protecteur pour les neurones et leur membrane.
Une alimentations équilibrée et variée
Il est évident qu’à tout cela s’ajoute la nécessité de manger équilibré. Inclure des fruits et légumes, des poissons gras, viandes et produits laitiers est essentiel à un apport global des nutriments dont notre cerveau a besoin.
La variété dans l’assiette est aussi vecteur de bien-être, qui contribue au bien-vieillir.
2. Le sport maintient la santé du cerveau
L’activité physique influence positivement les capacités d’apprentissage et la mémoire. L’aérobic, le vélo, la danse, ou encore d’autres sports sont connus pour retarder l’apparition du déclin cognitif.
En parallèle, des exercices de tonification des muscles, de résistance, améliorent la mémoire à court et long terme.
N’hésitez pas à combiner les deux !
3. L’interaction sociale et l’apprentissage : alliés de la santé du cerveau
Des études prouvent que plus le niveau d’éducation est élevé, plus elle sera résistante au déclin des capacités cognitives. Un plus haut niveau d’études, l’apprentissage d’une discipline, d’un instrument, l’écoute de musique. Tout cela stimule et « muscle » le cerveau. Et bonne nouvelle, il n’est jamais trop tard pour s’y mettre : même à un âge avancé, cela peut être très bénéfique.
De la même manière, les activité sont connues pour préserver le cerveau. Les discussions, débats, sont vecteurs de stimulation mentale, et pourrait jouer dans le retardement de tout symptôme d’Alzheimer ou de démence.
Il n’est pas toujours possible de prévenir le vieillissement du cerveau car bien souvent on se « réveille » une fois que le processus a commencé. Cela ne veut pas dire qu’il est trop tard pour prendre soin de soi !
Mais, dans le cas d’un début d’Alzheimer ou Alzheimer à un stade avancé, pensez aux objets de sécurité pour Alzheimer, fait pour protéger la personne malade, et rassurer l’aidant. Ils confèrent un regain d’autonomie à la personne atteinte de troubles cognitifs, et cela est non négligeable !
Bien que la perte des capacités cognitives soient une des conséquences normales du vieillissement humain, quelques changements d’habitudes peuvent ralentir ces effets. Toutes les recommandations précédentes sont à implémenter dans un quotidien sain, avec le moin de stress possible.
Et évidemment, pour toute interrogation sur votre santé, consultez votre médecin traitant.
Un commentaire
Gérard dalcourt, le 01/05/2024
Je veux en connaître